JMI 2025 : une journée pour ouvrir ses études au monde

Comprendre les enjeux d’une mobilité à l’étranger

La journée a débuté par une session d’introduction à la mobilité internationale, conçue pour fournir aux étudiants les bases nécessaires à la construction d’un projet solide. Les différents types de mobilités, leurs apports, les destinations possibles, les modalités de candidature et étapes clés, ainsi que les dispositifs d’aides financières ont ainsi été présentés. « Nous avons plus de 260 partenaires dans le monde qui proposent des mobilités d’études pour les étudiants de Paris 1 Panthéon-Sorbonne », a souligné Annie Soriot, directrice des Relations internationales, tout en rappelant que les taux de sélection varient selon les destinations et que le plus important reste d’avoir un projet cohérent avec son parcours : « Tous les accords que nous avons négociés sont de qualité. Bâtir un projet de mobilité doit avant tout se faire en lien avec votre champ disciplinaire, votre projet professionnel et vos compétences linguistiques ».

Deux sessions thématiques ont ensuite permis d’aborder les opportunités par zones géographiques. Les programmes EDUCO et MICEFA ont été mis à l’honneur pour étudier en Amérique du Nord, tandis que l’alliance Una Europa – dont Paris 1 Panthéon-Sorbonne est membre fondateur – a été présentée pour faire découvrir aux étudiants les nombreuses possibilités de séjours, courts ou longs, offertes au sein des dix autres universités partenaires. « Partir en Europe est souvent plus simple en termes d’organisation, de proximité géographique ou encore d’aides à la mobilité, mais cela ne signifie pas moins de dépaysement », a précisé Sonia Miranda Pignal, responsable du pôle mobilité en échange et financements, après avoir détaillé les différences entre les accords Erasmus+ et les accords bilatéraux hors Erasmus+.

Tout au long de la journée, les participants ont pu échanger sur des stands, directement avec les enseignants-chercheurs délégués aux relations internationales, les représentants de la DRI, du département des langues (DDL), ainsi que des organismes et réseaux partenaires. Pour celles et ceux intéressés par une expérience professionnelle à l’international, le bureau d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP) et France Éducation International étaient présents pour présenter les opportunités de stages et d’assistanat de langue française à l’étranger.

Paroles d’étudiants : des récits inspirants

Des étudiantes et étudiants ont partagé leurs expériences lors des deux sessions consacrées aux mobilités par zones, mettant en lumière des destinations variées comme le Brésil, la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la Finlande ou encore la Slovénie. Gabrielle, partie à Howard University pour vivre une expérience nord-américaine, pratiquer son anglais et s’immerger dans la communauté afro-américaine, a témoigné : « L’expérience est formidable et totalement rentabilisée si vous prenez le temps de construire un projet qui vous ressemble. C’est là-bas que mon intérêt pour les relations internationales s’est confirmé ». Nathan, quant à lui, a souligné la richesse interculturelle de son séjour à l’université de Ljubljana : « Comme la Slovénie est au carrefour entre l’Europe occidentale et les Balkans, j’ai pu rencontrer des gens qui venaient de tout le continent : Portugal, République tchèque, Pologne, Kosovo ou encore Serbie ».

Au cours de l’année universitaire 2024-2025, plus de 1500 étudiants de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont tenté l’aventure internationale, en mobilité d’études ou de stage. L’année prochaine, ce sera peut-être le cas de Louhane et Stywen, qui ont assisté à l’ensemble des sessions, visiblement ravis de découvrir la diversité des possibilités qui leur sont offertes. « Ce que j’ai trouvé le plus intéressant, ce sont les témoignages d’étudiants. Ils nous ont permis d’avoir des retours concrets, de sortir du cadre théorique et administratif, et de mieux nous projeter », explique Stywen, étudiant en double licence histoire-allemand. Louhane, étudiante à l'IED-EDS, envisage une mobilité en Argentine ou dans un pays d’Europe de l’Est. Elle partage ce ressenti : « On a appris plein de choses, et c’était également précieux d’entendre les difficultés auxquelles peuvent être confrontés les étudiants à l’étranger ».