La mobilité internationale étudiante à l'honneur

Préparer au mieux sa mobilité à l’étranger

À distance ou en présentiel, la communauté étudiante de l’université a largement répondu présente à cette journée, à l’instar de Léandre, étudiant en deuxième année de double licence histoire et philosophie, venu collecter toutes les informations nécessaires à la préparation de son projet de mobilité à l’université de São Paulo, au Brésil.

Trois sessions thématiques ont permis aux étudiants de découvrir les opportunités d’études et d’expériences professionnelles à l’étranger offertes pendant et après leur cursus à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Annie Soriot, directrice des Relations internationales, a introduit la première session en insistant notamment sur le large éventail de possibilités d’études à l’étranger : « Erasmus+, accords bilatéraux, alliance d’universités européennes : qu’importe pour vous le support du partenariat, vous disposez d’opportunités extrêmement variées pour partir en Europe et hors Europe ».

Les nombreux atouts de la mobilité ont été présentés aux participants de tous niveaux et de toutes disciplines : découverte d’une nouvelle culture, de nouvelles langues, mais aussi de nouvelles méthodes d’enseignement et de travail. « C’est une forte valeur ajoutée lorsque vous recherchez un emploi puisque vous pouvez mettre en avant des compétences humaines et professionnelles acquises durant cette mobilité », a ainsi souligné Annie Soriot.

Chaque session a été l’occasion d’en savoir plus sur les destinations par zones géographiques et linguistiques, les procédures de candidature, le calendrier ou encore les financements, avec un seul objectif : donner toutes les clés pour mener à bien son projet de mobilité, depuis la candidature jusqu’à l’arrivée sur place.

En parallèle de ces présentations thématiques, des stands d’information ont vu se succéder tout au long de la journée des étudiants venus se renseigner auprès de plusieurs services et composantes de l'université (direction des Relations internationales, département des langues, bureau d'aide à l'insertion professionnelle), mais également d’enseignants-chercheurs délégués aux relations internationales et de représentants d’organismes et réseaux partenaires (Mission interuniversitaire de coordination des échanges franco-américains [MICEFA], EDUCO, France Éducation International, ETS Global), pour partir étudier, faire un stage, ou devenir assistant(e) de langue française à l’étranger.

Vivre une expérience interculturelle riche

Au cours de l’année 2023-2024, ils étaient près de 1200 à tenter l’expérience en effectuant une mobilité d’études ou de stage à l’étranger dans le cadre de leurs études à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. C’est le cas de Margaux, lauréate de la bourse Lafayette du programme MICEFA, partie étudier une année à l’université d’État de San Diego (États-Unis) et venue témoigner de son séjour. « Cette expérience a un impact profond sur le développement personnel, notamment en termes d’ouverture d’esprit et de capacité d’adaptation. J’ai développé un réseau international et j’ai désormais des amis aux quatre coins du monde », a-t-elle confié tout en conseillant aux étudiants de ne pas rester entre Français pendant leur mobilité.

Des impressions partagées par Arnaud et Marina, également présents pour parler de leurs mobilités respectives en Colombie (Université nationale de Colombie) et en Corée du Sud (Université d’Ewha) ; d’autres destinations hors Europe qui nécessitent parfois un temps de préparation plus long. « Cette mobilité m’a permis d’aborder les sciences économiques avec une vision différente, celle de la Colombie et de l’Amérique latine, sans perdre de vue le programme de ma licence », a précisé Arnaud.

Les partages d’expériences se sont poursuivis lors de la session consacrée aux mobilités en Europe, au cours de laquelle trois étudiantes ont fait part de leurs conseils et détaillé entre autres les différences académiques entre pays. « En Roumanie, la pédagogie repose beaucoup sur la participation des étudiants, ce qui leur donne plus d’espace d’expression », a ainsi souligné Astrid, de retour d’un séjour d’études à l’université de Bucarest. D’autres formats de mobilité courte possibles dans le cadre de l’alliance Una Europa, qui compte onze universités européennes, ont été présentés par la direction des Projets et de la Prospective (D2P). L’université Complutense de Madrid (Espagne) et l’université d’Édimbourg (Royaume-Uni), qui font partie de cette alliance, ont été mises à l’honneur grâce aux témoignages de Marion et Prune, qui ont eu la chance d’y étudier l’année dernière.

Pour se préparer au mieux à vivre une expérience interculturelle, les étudiantes et étudiants intéressés par une mobilité de quelques mois ou d’une année complète ont été encouragés à s’inscrire sur la plateforme Buddy System, rejointe par l’université en septembre dernier grâce aux fonds de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC). Cet outil vise à faciliter l’intégration des étudiants internationaux en les mettant en relation avec des étudiants locaux. Pour ces derniers, il s’agit d’un excellent moyen de mettre en application leurs compétences linguistiques et de rencontrer un(e) étudiant(e) issu(e) de l’université visée, afin de préparer au mieux leur projet et leur intégration dans le pays de destination. « Cela peut être une manière de se rassurer avant le départ, en comprenant quelles sont les démarches à entreprendre, ce à quoi il faut être attentif ou encore quelles sont les difficultés que l’on peut rencontrer en arrivant dans un pays », a souligné Sonia Miranda Pignal, responsable du pôle mobilité en échange et financements de la direction des Relations internationales.