Une journée pour bien préparer sa mobilité à l’étranger

Un large éventail d’opportunités

Avec près de 280 partenaires internationaux situés dans une soixantaine de pays, les opportunités de mobilité d'études pour les étudiants de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sont nombreuses. L'année dernière, ils étaient plus de 700 à tenter l'expérience aux quatre coins du monde. « Étudier à l'étranger, c’est apprendre une discipline avec d’autres méthodes pédagogiques. C’est aussi apprendre ou se perfectionner dans une ou plusieurs langues étrangères », a introduit Annie Soriot, directrice des Relations internationales, en insistant sur la valeur ajoutée d’une telle expérience pour renforcer l’employabilité des étudiants.

Organisée au centre Panthéon, cette édition de la journée de la mobilité internationale a attiré sur les stands et en sessions des étudiants de tous niveaux et de toutes disciplines, désireux de donner une dimension internationale à leur cursus en effectuant un séjour à l’étranger. Parmi eux, Lison, étudiante en double licence droit et science politique, intéressée par un semestre d’échange en Amérique latine ou en Turquie : « cette journée me permet d’en savoir plus sur les délais et modalités de candidature, d’être aiguillée pour l’élaboration de mon contrat pédagogique et de prendre contact avec mon enseignante-chercheuse déléguée aux relations internationales de l’école de droit de la Sorbonne ».

Conseils pratiques et retours d’expériences

Quatre sessions thématiques ont permis aux participants d'obtenir toutes les informations nécessaires pour préparer au mieux leur projet de mobilité, en bénéficiant des conseils de la direction des Relations internationales, de plusieurs directions et services de l’université et de divers organismes et réseaux partenaires. Des étudiantes de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne tout juste de retour de l’étranger ont également pris le temps d’évoquer leur expérience de mobilité en échange en partageant leurs impressions. C’est le cas d’Anaïs, étudiante en préparation à l’agrégation d’histoire, qui a choisi de partir au Chili en dernière année de master dans l’objectif de rassembler des sources historiques en lien avec son sujet de recherche. Adèle, qui souhaitait « comprendre le modèle des pays nordiques de l’intérieur », a passé six mois à l’université d’Helsinki, établissement membre de l’alliance d’universités européennes Una Europa aux côtés de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. La direction des Projets et de la Prospective (D2P), en charge de la coordination de cette alliance à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a profité de la session consacrée aux destinations européennes pour présenter d’autres formats de mobilité développés dans le cadre d’Una Europa et ouverts aux étudiants et doctorants.

Les temps d'échange se sont prolongés sur les stands avec les enseignants-chercheurs délégués aux relations internationales et des représentants du bureau d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP) de l’université, des consortiums d’établissements nord-américains EDUCO et MICEFA, de France Éducation International (programme d’assistants de langue française à l’étranger) et de ETS Global (tests de langue anglaise), présents tout au long de la journée pour accueillir et renseigner les étudiants.

Se professionnaliser à l’international

Si cet événement a été l’occasion de mettre particulièrement l’accent sur les mobilités d’études en échange, les opportunités professionnelles à l’étranger ont aussi été abordées lors d’une session dédiée. Alexandre et Madeleine, qui ont effectué un stage respectivement au Sénégal et en Italie dans le cadre de leurs études à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ont pris la parole pour présenter leur expérience et répondre aux questions des étudiants présents. « Mon stage m’a permis de rencontrer beaucoup de personnes du monde des ONG et de la société civile et de me créer un réseau non seulement au Sénégal mais aussi plus largement en Afrique de l’Ouest », a précisé Alexandre, qui a eu l’opportunité de travailler durant deux mois en tant que chargé de recherche au sein d’un think tank à Dakar.